8 juin 1916 : l’Alpenkorps passe à l’attaque

Alors que la garnison du fort de Vaux, aux ordres du commandant Raynal, a été contrainte à la reddition le 7 juin, les Allemands décident de poursuivrent leurs efforts pour dégager les abords de l’ouvrage. En soutien des 1. Infanterie Division et 2. b. Infanterie Division (bavaroise), la Ve armée allemande peut désormais compter sur un corps d’élite commandé par le général Konrad Krafft von Dellmensingen : l’Alpenkorps (Corps alpin) qui s’est déjà illustré dans les Dolomites, en Macédoine et en Serbie. Lire la suite →

2 juin 1916 : le siège du fort de Vaux commence

Malgré les échecs sanglants de l’armée allemande sur la rive gauche depuis le début du mois de mai, Falkenhayn souhaite, une fois encore, marquer les esprits et remporter une victoire tactique prestigieuse en s’emparant du fort de Vaux. Néanmoins le temps presse, car l’imminence d’une offensive alliée sur la Somme est désormais une certitude pour l’OHL. Lire la suite →

29 mai 1916 : la résistance héroïque des Corses du 173e RI

Depuis le 23 mai, le 173e RI, recruté en Corse, a pris position pour reprendre la cote 304 sur la rive gauche de la Meuse. Le 29 mai, le 2e bataillon aux ordres du commandant Appert est soumis à une attaque précédée d’un bombardement d’artillerie lourde d’une violence inouïe. Lire la suite →

Le 129e RI à la reconquête du fort de Douaumont

Depuis la nomination de Nivelle à la tête de la IIe armée, Joffre presse son subordonné pour qu’il planifie une attaque limitée en vue de reprendre le fort Douaumont en espérant à la fois remonter le moral des troupes et regagner la confiance des politiques. Néanmoins, les yeux toujours rivés sur la Somme, Joffre n’alloue pas les moyens nécessaires, notamment en artillerie lourde, pour que cette opération puisse aboutir. Le 22 mai au matin, le 129e RI part pourtant à l’assaut du fort. Lire la suite →

16 mai 1916 : Falkenhayn croit encore à la victoire

Alors que Nivelle planifie avec Magin la reprise du fort de Douaumont pour le 22 mai, Falkenhayn arrive au QG de la Ve armée allemande à Stenay pour régler les détails du prochain coup de boutoir contre l’armée française qu’il croit au bord de l’épuisement. Lire la suite →

Les motivations des combattants

Alors que la bataille de Verdun s’éternise et que les pertes sont effroyables pour les deux camps, il est essentiel d’essayer de comprendre comment et pourquoi les hommes ont-ils accepté sans défaillance de grande ampleur de monter en ligne et de se battre aussi longtemps. Lire la suite →

1er mai 1916 : le 170e RI attaque dans le secteur La Caillette-Souville

Alors que la prise de commandement de la IIe armée par Nivelle est effective à compter de ce jour, le 170e RI est lancé à l’assaut du sous-secteur des Carrières dans le but de dominer le ravin de la Fausse-Côte. Lire la suite →

Premier bilan de l’offensive allemande

Deux mois après avoir lancé son offensive limitée dans le but de briser le moral de l’armée française et de provoquer une contre-attaque hâtive des Britanniques dans l’Artois ou la Somme, Falkenhayn ne peut que constater le double échec de son plan. Lire la suite →

Le Sturmabteilung Rohr à Verdun

Au début de l’année 1916, le Sturmabteilung Rohr est mis à disposition de la Ve armée allemande en vue de l’offensive sur Verdun. Il est rattaché à la 6. Infanterie Division. Lire la suite →

9 avril 1916 : « Courage, on les aura ! »

Le 9 avril au soir, alors que les Allemands viennent de lancer une nouvelle offensive sur les deux rives de la Meuse et que partout ils ont été repoussés au prix de très lourdes pertes, le général Pétain rédige son ordre du jour n°94 qui va entrer dans la légende de Verdun. Lire la suite →

2 avril 1916, le 31e BCP tente de reprendre Vaux

Le 31 mars, les Allemands ont réussi à prendre pied dans la partie ouest du village de Vaux. Pris sous un bombardement incessant, les Français ne peuvent pas contre-attaquer immédiatement. Le 2 avril à l’aube, le 31e bataillon de chasseurs à pied sous les ordres du commandant Clayeux est en place pour mener la contre-attaque. Lire la suite →

20 mars 1916 : la défaillance de la 29e DI

L’offensive allemande sur la rive gauche reprend le 20 mars afin d’aligner le front en suivant la ligne Avocourt-cote 304-Mort Homme-Cumières. Les Allemands ont concentré de nouvelles troupes dans le secteur pour mener à bien leur attaque. Le lundi 20 mars, à 7h du matin, les bois d’Avocourt et de Malancourt disparaissent sous un déluge de feu. Entre 14h30 et 15h15, les Bavarois de la 11. ID s’élancent à l’assaut. Lire la suite →

Le bilan de « La semaine sanglante »

Du 6 au 15 mars 1915, les Allemands ont tenté une offensive combinée sur les deux rives de la Meuse. Toujours soutenues par une artillerie puissante qui surclasse l’artillerie française, les troupes du Kronprinz ont réussi à progresser mais de quelques kilomètres seulement et au prix de lourdes pertes. La guerre d’attrition s’installe. Lire la suite →

8 mars 1916, le 92e RI contre-attaque !

A 19h le 7 mars 1916, le 92e RI aux ordres du lieutenant-colonel Macker reçoit l’ordre de se préparer à contre-attaquer le lendemain à 7h afin de reprendre le bois des Corbeaux investi par les Allemands depuis la veille. Lire la suite →

7 mars 1916, Cumières et le bois de Corbeaux tombent

Après avoir repoussé le front français la veille grâce un nouveau déluge de feu et d’acier, le 7 mars au matin, les Allemands débouchent sur le village de Cumières bousculant les restes des 288e, 259e et 211e RI. L’avance allemande est méthodique mais elle est sans cesse ralentie par des ilôts de résistance sur la deuxième ligne de défense française. A 11h, en provenance de la cote de l’Oie, les premiers éléments allemands atteignent les abords de Cumières écrasé sous un nouveau bombardement. Lire la suite →

6 mars 1916, les Allemands attaquent sur la rive gauche

Depuis le 5 mars, un nouveau bombardement gigantesque s’abat sur les positions françaises qui défendent le front sur la rive gauche de la Meuse. Après une journée de pilonnage en règle, les positions françaises sont totalement bouleversées sinon détruites. Le 6 au matin, à 10h, les Stosstruppen des 11. et 12. Reserve Division s’élancent à l’assaut. Lire la suite →

2 mars 1916, le capitaine de Gaulle est fait prisonnier à Douaumont

Depuis la chute du fort de Douaumont, la situation sur la ligne de front n’a pas beaucoup évolué pour les Allemands malgré la débauche permanente des feux de leur artillerie qui dominent toujours le champ de bataille malgré l’arrivée, via la Voie Sacrée, des renforts obtenus par le général Pétain depuis sa prise de commandement le 27 février. Depuis le 26 février, les Allemands dont les divisions n’ont toujours pas été relevées, contrairement aux divisions françaises, tentent de prendre le village de Douaumont malgré les pertes qui s’accumulent. Lire la suite →

25 février 1916, « Douaumont ist gefallen »

Le 24 février au soir, la 72e DI a cessé d’exister en tant qu’unité combattante. Les deux autres divisions du 30e corps engagées dans les combat depuis le 21 sont elles aussi arrivées au bout de leurs forces. Le général Langle de Cary qui commande le Groupe d’Armées du Centre a ordonné l’abandon des positions sur la Woëvre et le repli sur les Hauts de Meuse pour ne pas être débordé sur sa gauche. La situation française est critique. Lire la suite →

22 février 1916, les combats du bois des Caures

Après la journée de bombardement infernal de la veille, c’est autour de l’infanterie allemande de donner, massivement cette fois, pour s’emparer des positions françaises et notamment du bois des Caures pour crever le front français. A 7h, le bombardement lent et continu de la nuit cède la place à un nouveau déchaînement de fureur encore plus intense que la veille.  Lire la suite →

21 février 1916, bois des Caures, l’enfer se déchaîne…

A 7h15, selon le JMO du 59e Bataillon de Chasseurs à Pied (BCP) de Driant, l’artillerie allemande déclenche un tir de bombardement –Trommelfeuer – d’une violence inouïe sur les premières lignes françaises. On perçoit son écho assourdissant à plus de 100 kilomètres de Verdun. Partout la terre tremble. La plus longue bataille de l’Histoire vient de commencer, elle va durer 300 jours interminables. Lire la suite →

1 2 3